Depuis 1982, les équipes de Dômes Pharma, accompagnent la pratique quotidienne des vétérinaires à travers des gammes de spécialités thérapeutiques complètes et uniques, une expertise forte et des services à valeur ajoutée. Ce qui fait la force et la singularité de Dômes Pharma, c’est notre volonté de placer la relation au cœur de nos préoccupations et de cultiver notre impact positif, au service de nos clients.
A travers une série de portraits, Dômes Pharma vous présente les femmes et les hommes qui se sont donnés pour mission d’améliorer la santé de nos animaux de compagnie. Pour prouver cet engagement au service de la profession, nous avons choisi de leur donner la parole et de les écouter pour mieux les comprendre. Être à leur service, c’est leur permettre de nous donner leur vision du métier, ce qui les anime, mais aussi les challenges qu’ils ont à surmonter. Passionné, c’est le mot qu’a choisi Dr Mathieu CALVI pour décrire la passion nécessaire au métier de vétérinaire. Découvrez son témoignage écrit et sa vidéo :
« Personnellement, ce qui m’anime vraiment c’est d’arriver à soigner tous les animaux, comme si c’étaient les miens. J’ai vraiment à cœur de les soigner avec la meilleure qualité de soin possible pour que le propriétaire récupère son animal en bonne santé. C’est vraiment important que les propriétaires se rendent compte qu’on fait ça par passion et que cette passion, finalement, elle doit se lire sur le visage du vétérinaire.
Aujourd’hui, en tant que vétérinaire, on ne travaille plus de la même façon. Nous nous retrouvons, bien souvent, au sein de grandes équipes composées de vétérinaires, d’ASV, de secrétaires et la gestion de ces grandes équipes n’est pas toujours évidente quand on aimerait que chacun puisse donner le meilleur de lui-même, parce que l’objectif reste quand même d’apporter les meilleurs soins possibles. Un peu paradoxalement, on a toujours besoin de plus de monde pour travailler et le recrutement est également une difficulté majeure actuellement.
On a du mal à avoir une équipe toujours assez nombreuse et cela génère une autre problématique du métier de vétérinaire aujourd’hui : on n’a plus assez de temps pour faire les choses. Les soins étant de plus en plus pointus et la charge de travail toujours supérieure, on perd un peu ce côté « médecin de famille » qu’on aime pourtant tous au départ dans ce métier, mais on essaie bien sûr de garder une relation privilégiée avec les propriétaires et leurs animaux.
Pour exercer plus sereinement, j’aimerais ne pas avoir à gérer l’aspect financier du métier. Il est vrai que dans notre profession, contrairement à la médecine humaine où on soigne sans vraiment réfléchir à ce que cela va coûter, il y a toujours une problématique financière, une question de budget pour les propriétaires car dans la plupart des cas, les soins ne sont pas remboursés, et c’est souvent une source de friction. Si on pouvait s’appuyer un peu plus sur les assurances de santé animale qui sont malgré tout de plus en plus en développement, ça serait réellement une source de stress en moins à la fois pour les propriétaires mais aussi pour nous, vétérinaires, dans le sens où ce n’est absolument pas le cœur de notre métier. »