Depuis 1982, les équipes de Dômes Pharma, accompagnent la pratique quotidienne des vétérinaires à travers des gammes de spécialités thérapeutiques complètes et uniques, une expertise forte et des services à valeur ajoutée. Ce qui fait la force et la singularité de Dômes Pharma, c’est notre volonté de placer la relation au cœur de nos préoccupations et de cultiver notre impact positif, au service de nos clients.
A travers une série de portraits, Dômes Pharma vous présente les femmes et les hommes qui se sont donnés pour mission d’améliorer la santé de nos animaux de compagnie. Pour prouver cet engagement au service de la profession, nous avons choisi de leur donner la parole et de les écouter pour mieux les comprendre. Être à leur service, c’est leur permettre de nous donner leur vision du métier, ce qui les anime, mais aussi les challenges qu’ils ont à surmonter. Investi, c’est le mot qu’a choisi Dr Alexandre BALZER pour décrire l’implication nécessaire au métier de vétérinaire. Découvrez son témoignage écrit et sa vidéo :
« Ce qui m’anime le plus quand je vais à la clinique tous les matins, c’est vraiment cette volonté de servir à la fois les gens et l’animal. Le couple humain/animal et la relation qu’ils entretiennent me plaît énormément. J’essaie d’avoir une approche avec mes clients qui est surtout destinée à les mettre en confiance afin que le trio animal-propriétaire-vétérinaire soit dans les meilleures conditions possibles pour trouver une solution pour l’animal. C’est un vrai échange que j’aime particulièrement.
Cela fait une vingtaine d’années que je travaille dans la clinique et je trouve qu’on a une évolution qui est impressionnante. D’un côté, très intéressante parce qu’avec des spécialisations qui arrivent, des techniques nouvelles, une vraie modernité de soin, et d’un autre côté une profession que je ressens de plus en plus commerciale et axée sur l’argent. Je trouve qu’on perd le côté « médecin » pour les animaux pour devenir parfois plus, voire trop, techniciens et ça m’embête un peu.
La principale difficulté que je rencontre dans ce métier, c’est le manque de temps. On est en permanence en train de courir. Les clients s’accumulent, on a moins de temps pour discuter avec eux, pour expliquer les choses, parfois moins le temps de chercher aussi les raisons qui font que l’animal est malade. C’est ce qui est le plus frustrant pour moi ces dernières années par rapport à mes débuts. Bien sûr, c’est très satisfaisant d’être très demandé, d’avoir une grosse clientèle mais je regrette parfois de ne plus avoir ce temps pour discuter avec le propriétaire, parfois même du potager ou de la famille. Mais c’est une problématique vraiment complexe car pour y répondre il faudrait qu’on augmente nos effectifs, mais on se retrouverait alors face à ce dilemme : plus on est nombreux, plus le travail sera facile, mais plus on est nombreux, moins ce sera simple de travailler tous ensemble. Et en tant que vétérinaires, nous ne sommes malheureusement pas formés à la gestion des relations humaines.
À un futur étudiant qui voudrait devenir vétérinaire, je lui dirais que dans ce métier, il faut surtout faire preuve de sérieux, d’empathie, d’assiduité et de volonté de bien faire. À partir du moment où on est investi dans son métier, il nous plaira parce qu’il y a des facettes qui sont absolument extraordinaires, et parce que, quand on fait les choses bien, l’animal nous le rend et le propriétaire également. »