Pleinement engagé dans une démarche RSE dès 2017, le Groupe Dômes Pharma a décidé d’intégrer les objectifs RSE du Groupe à son plan stratégique en 2021 et d’opter pour un index RSE qui prend en compte les profits ou pertes engendrés par les activités sociales, environnementales et économiques de l’entreprise à parts égales. L’un des objectifs du Groupe pour 2025 est d’améliorer significativement son empreinte carbone en réalisant au moins 2 améliorations du cycle de vie sur 80% des produits fabriqués sur notre site de production d’ici à fin 2025. C’est dans ce cadre qu’est né le projet d’éco-conception des packaging.
Un gros travail préparatoire avait été réalisé en 2021 et 2022 afin de choisir un système de calcul de l’empreinte carbone qui a permis d’identifier le top 10 des produits à considérer et les différentes pistes de réduction des émissions de CO2 : économie d’énergie sur le site de production, l’augmentation du recyclage des déchets et le remplacement des emballages des produits finis (boîtes) par des matériaux éco-responsables. Fin 2022, la décision est prise de recentrer le projet sur les packagings, les autres pistes d’amélioration étant déjà traitées dans d’autres groupes de travail.
Dès lors, l’objectif du projet visait à développer ou optimiser des emballages afin d’améliorer l’impact carbone des produits. Les améliorations ont été envisagées selon 3 axes :
Différentes étapes ont été nécessaires pour évaluer les gains possibles pour chaque produit : Identification des pistes d’amélioration possible par produit, sélection des solutions accessibles, phase de test de chaque solution, validation et choix final et enfin retour d’expérience.
L’éco-conception, par définition, concerne l’ensemble des étapes du cycle de vie d’un produit ou d’un service :
En 2023, un groupe de 10 personnes issues de différentes fonctions ont pris part au projet. Au total, 10 produits ont été étudiés différentes pistes d’amélioration investiguées afin d’apporter des modifications susceptibles de réduire de 15 à 20% l’empreinte carbone des produits ciblés. Ces modifications portaient sur des matériaux recyclables, des suppressions ou diminution du grammage des étuis secondaires, suppression des notices papier, biosourcing des plastics, etc.
A l’issu des tests, le bilan est le suivant : 2 améliorations ont été considérées comme favorables, 2 améliorable, 3 à étudier et 3 comme défavorables.
7 améliorations produit ont été validées et vont être implémentées sur les 150 produits retenues. Fin 2023, 61% des produits avaient déjà bénéficié de ces améliorations. L’objectif pour fin 2024 est d’atteindre les 80 % de packagings ayant bénéficié d’au moins 2 améliorations de leur cycle de vie.
Un deuxième volet concerne des projets à plus long terme :
Téléchargez le bilan de nos actions 2023 pour le développement durable.
Cliquez iciDans l’industrie pharmaceutique, la réduction de l’empreinte carbone des produits s’avère encore plus délicate et complexe que dans d’autres domaines compte tenu de la réglementation et des précautions nécessaires entourant la fabrication, le conditionnement, la conservation et la distribution des produits.
Comme le mentionnait le LEEM dans son communiqué de juillet 2023 portant sur les engagement de sortie des emballages en plastique à usage unique : « Parvenir à assurer une protection des produits pharmaceutiques par une alternative d’un niveau de sécurité équivalent à celui apporté par les emballages primaires en plastique à usage unique, est un enjeu de taille. L’utilisation des plastiques répond souvent à des normes réglementaires et au respect de bonnes pratiques de production reconnues sur le plan international. »
Un travail de petit colibri qui ne doit pas nous décourager car chaque tonne de CO2 épargnée contribue à l’effort collectif nécessaire !
France, on estime que les émissions de gaz à effet de serre du système de santé avoisineraient chaque année 49 millions de tonnes d’équivalent CO2, soit plus de 8 % de l’empreinte carbone du pays.
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